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La première partie de ce Café Citoyen était axée sur la recherche d’un mot décrivant notre ressenti face à l’arrivée du virus et du confinement qu’il a entraîné. Cette question était davantage personnelle et la mise en commun s’est faite avec Sigrid. La majorité des participants ont utilisé des mots à connotation positive tout en apportant des nuances plus négatives. Des mots comme « ralentissement », « calme », « repos » ont été utilisés et reflétaient l’ambivalence que cette période si particulière nous a apportée. Il était très agréable de voir des personnes trouver du positif même dans les situations les plus perturbantes ! D’autres ont choisi des termes faisant ressortir le côté plus contraignant de ce confinement avec des mots comme « immobilisation », « objectifs chamboulés » ou encore « étonnement » et « inquiétude ». Il était très intéressant de voir comment certains répondaient à la question (qui était assez générale en n’ayant pas de repère chronologique, « au début du confinement strict ou maintenant ? ») en utilisant leurs ressources et réflexions acquises pendant cette période particulière pour ensuite exprimer leurs ressentis actuels. D’autres exprimaient davantage leurs souvenirs de réaction au moment de l’annonce du confinement et de l’arrivée sérieuse du virus dans notre pays. Ces deux façons de procéder aboutissent à des réactions contrastées et différentes et cela a permis d’animer intensément les échanges avec l’intervenante.
La deuxième partie de ce café citoyen proposait davantage d’échanges au sein des groupes pour permettre à chacun de s’exprimer sur le sujet des choses à mettre en place dans notre sphère personnelle, familiale et dans la société. L’éducation est souvent revenue dans les discussions. Verser davantage de budgets dans l’éducation et centrer celle-ci sur des sujets comme le respect de la nature et des autres semblait être une évidence pour les participants.
Les rôles et statuts de chacun dans la société et son importance ont également été abordés comme matière à faire évoluer. En effet, trop de métiers sont catégorisés défavorablement et sont soumis à des salaires moins élevés et peu en rapport avec les difficultés vécues. Les métiers d’infirmier.e et vendeu.s.re ont notamment été évoqués. Ces métiers ont été placés en première ligne au niveau du risque sanitaire lors de la pandémie et pourtant ils restent encore mal perçus.
L’alimentation est souvent revenue comme un élément problématique, mais également une solution à beaucoup de choses. En effet, rendre les jeunes (et moins jeunes) plus autonomes par rapport à leur alimentation semble être un élément primordial. Informer chacun des bons gestes à avoir face à l’alimentation (où acheter, quoi ?).
Les déplacements et l’utilisation plus poussée de la mobilité douce sont des sujets revenus à plusieurs reprises également. Rendre les personnes moins dépendantes de la voiture et les informer des autres moyens de transport possibles pour effectuer leurs trajets quotidiens.
Beaucoup d’éléments ont été abordés durant ce café citoyen et cela a permis à chacun de s’exprimer dans une bienveillance générale propice aux échanges. Les retours sur celui-ci démontraient l’envie des participants de trouver un lieu de parole pour pouvoir s’exprimer pendant cette période si particulière. L’équipe du café citoyen est donc ravie d’avoir pu laisser chacun venir avec son propre bagage émotionnel et pouvoir en partager une partie.
L’équipe Café citoyen : Martine Dejardin, Thomas Louis et Nicolas Monclin